Les agents de la police sont hiérarchisés selon trois grades :

• Le Commissaire nommé par le Souverain de Neustrie ayant pour mission d'animer et coordonner les missions de la sécurité civile et de tenir les registres des infractions selon les termes législatifs et constitutionnels en vigueur. En cas d'incapacité du Souverain de Neustrie à nommer le Commissaire dans l'année suivant la vacance du poste, seul le Chancelier peut nommer un nouveau Commissaire. Le Commissaire est nommé tous les 12 ans.
• Le Lieutenant proposé par le Commissaire à la validation du Souverain de Neustrie, ayant des missions plus ciblées au delà des seules missions de prévention et de sécurité territoriale,
• Le Sergent attribué à tous les Suzerains de Neustrie, pouvant être délégué à un Vassal par un Suzerain ne pouvant exercer de façon avérée la fonction confiée, ayant pour rôle de maintenir la sécurité des individus et le rappel des lois et règles neustriennes auprès des sujets neustriens et des visiteurs présents sur les territoires neustriens.

Le Commissaire est le responsable de la Police Neustrienne. Ce poste fut créé en même temps que la police et attribué par le Gouvernement jusqu'en 501 où le Parlement transfera l'autorité policière à la Souveraineté de Neustrie qui nomme désormais le Commissaire, disposition confirmée par la VIème Constitution. Si au décès d'Arturo Dorléac, en 554, le rôle de Commissaire n'est pas reconduit, 6 ans après sa mort l'instauration de la VIème Constitution voit redoter le rôle par la Souveraine de Neustrie qui confie le Commissariat à Son fils, Robert-Eloi Médicis.

La Police a été créée en 399 par François Dorléac. A partir de 416, les policiers doivent obtenir une Licence de Droit pour intégrer le Commissariat. La réforme d'Estéban Phongin en 440 proposa deux types d'agent de police. Les Lieutenants requérant une Licence de Droit et les Sergents, agents de terrain ne nécessitant pas de diplômes. En 518, la réforme de Septime Onassis établit que les Sergents sont des conscrits "obligés" de rendre le service sécuritaire à l'Empire, tandis que les Lieutenants sont désignés par la Souveraineté Neustrienne. on abandonne dès lors la nécessité de diplômes. La fin du processus démocratique en 533 gèle le recrutement de nouveaux agents mais conserve la Police existante dans ses fonctions, voyant cette institution neustrienne seule à survivre après le Coup d'Etat. Peu à peu, les "purges" impériales écartent les agents peu fiables puis la Constitution de 560 redonne à la Police un cadre et la place dans la Constitution elle-même. Le mode de recrutement des "Sergents" est rétabli selon le principe de la réforme Onassis.

Grades créés en 440 pour les agents requérant un diplôme, ce titre devient une distinction accordée par la Souveraineté de Neustrie après la réforme de 518. En 554, Sa Majesté ne renouvelle pas le Commssaire mais conserve Sa Police, tout comme Elle avait décidé de congédier une partie d'entre eux en 533 lors de Son coup d'état, ne conservant qu'une partie "sûre" avant une nouvelle disgrâce en 539. En 560 l'article constitutionnel dédidé à la Sécurité Civile voit la nomination des Lieutenants confiée au Commissaire qui doit néanmoins obtenir l'approbation du Souverain de Neustrie. Seule Ludivine Beauharnais est maintenue de "l'ère précédente". Elle ne survivra pas longtemps à la restauration des institutions puisqu'elle meurt en 562.